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ANNÉES 1940 à 1943
Mise à jour : 21/01/2025
CHIFFRES DE L'ANNÉE
COMPAGNIES
AUTRES
Orly capturé par les allemands
UNITES MILITAIRES Départ de l'escadrille d'exploration 10-E après sa formation.
Un train de soldat en permission est percuté par un autre train. 7 soldats sont blessés.

UNITES MILITAIRES Départ de l'escadrille aéronavale AC-3.
UNITES MILITAIRES Arrivée de l'escadrille de bombardement en piqué AB-4.
UNITES MILITAIRES Arrivée de l'escadrille B.
UNITES MILITAIRES Les avions de la DALAC (Division des Avions de Liaison de l'Administration Centrale) quittent Orly.
UNITES MILITAIRES L'escadrille AB-4 quitte Orly.
UNITES MILITAIRES Arrivée de l'escadrille B-5.
UNITES MILITAIRES Arrivée de l'escadrille de chasse GC III/7.
UNITES MILITAIRES Arrivée du groupe de reconnaissance GR II/33 et du GR II/55.
La patrouille de chasse III/7 décolle pour protéger la gare de Creil. Elle tombe sur une colonne de bombardiers et de Messerschmitt Bf.109. Sur les 15 MS.406, 8 reviennent sans dommage, le Capitaine Lacombe (MS.406 L-828 codé-1 s/n 799) et le Lieutenant Dyma (MS.406 L-787 s/n 758) sont tués, le Sous-Lieutenant Martin ramène son avion 'haché' par les projectiles (MS.406 s/n 161), le Sous-Lieutenant Pilâtre-Jacquin est abattu mais récupéré (MS.406 s/N 901).
Prise en compte du premier avion Leo451M de l'escadrille de bombardement B.
Le capitaine Antoine de Saint-Exupéry s'envole d'Orly aux commandes d'un Bloch 174 n°22.
Équipage: Capitaine de Saint-Exupéry, pilote ; lieutenant Azambre, observateur ; 2ème classe Blondel, mitrailleur, sur Bloch 174 /nº 22.
Reconnaissance photographique à haute altitude.
Itinéraire: Orly, Tergnier, Péronne, Amiens, Abbeville, Orly. Mission photographique pleinement réussie, sans histoire. Durée : 2 h. 20. Altitude : 9.600 mètres.
UNITES MILITAIRES Départ de l'escadrille B.
La Luftwaffe effectue un vol de reconnaissance des aérodromes de Villeneuve-Orly, Vélizy-Villacoublay, Toussus-le-Noble, Beauvais et Dieppe afin de reporter les positions et les avions présents en vue de l'opération Paula du 03 juin.
UNITES MILITAIRES Départ des groupes de reconnaissance GR II/33 et GR II/55.
OPÉRATION PAULA
Les objectifs de l'opération ne sont pas clairement définis, s'agissant de détruire tous les aérodromes et usines de fabrication d'avions autour de Paris. Initialement prévue pour le 30 mai, l'opération est reportée au 3 juin en raison du mauvais temps. Elle est compromise par les services de renseignement britanniques qui ont réussi à décoder les messages de l'« invulnérable » machine Enigma et ont averti les Français des intentions allemandes en fournissant notamment l'ordre de bataille aérien allemand et la liste des aérodromes que les Allemands prévoient de bombarder. Face à cette menace, 120 avions français (contre 60 en temps normal) sont placés en alerte pour être prêts à décoller. Malgré cela, la Royal Air Force ne se déploya pas pour apporter un soutien aux Français.
A partir de 13h30, plusieurs vagues d'avions bombardent Orly.
Une quarantaine de Heinkel 111 allemands de la KG2 (Groupe II, Groupe III) bombardent Orly (cible codée FR 10.153; 20.11/16). Une 'centaine' d'avions civils sont épargnés car enfermés dans les hangars à dirigeable. 5 Dewoitine 520 sont détruits.


Témoignage d'un matelot de l'EGAM d'Orly Ernest MARTIN:
Personnellement le 3 juin 1940 à 13H15 c’est moi, sur l’ordre du Capitaine de Vaisseau Bonnot qui se trouvait derrière moi, qui ai actionné la sirène d’alarme. La DAT nous annonçait environ 200 bombardiers se dirigeant vers nous. Avec le Commandant nous sommes descendus à l’abri souterrain où nombre d’Officiers arrivaient en même temps que les bombes commençaient à pleuvoir. La DCA, des 90 marine, tirait rageusement ; quand nous sommes remontés, le centre militaire, le centre radio étaient écroulés et d’un bloc sortait le bras de l’ingénieur Cochin. A la DCA un matelot nommé EVIN, de ce service était allongé mort près de la bordure du trottoir. Nous avons eu à déplorer la perte du LV LEROUX et plusieurs matelots dont le Sans Spécialité LOMACHE qui était de garde aux essences. Le terrain était labouré, cependant quelques jours plus tard le Jules Verne atterrissait (un miracle).
Les télégraphistes le QM ROGER et le matelot VALLERY étaient restés à leurs postes malgré l’intensité du bombardement et la voiture du Commandant qui brûlait sur le trottoir juste au-dessous, le QM ANDRAULT dans le centre radio était gravement blessé.
A partir du 3 juin 1940 l’étendue des destructions rendait tout travail sérieux impossible. Il fallut dégager les morts et envisager alors le repli sur Rochefort où le Capitaine de Frégate se trouvait déjà dans un vieil arsenal. © Ernest MARTIN via anciensmarins.fr
Quelques noms de militaires ou marins décédés : COCHIN Jean (ingénieur mécanicien, Aéronavale), EVIN (matelot), LE ROUX Noël (Lieutenant de vaisseau, commandant DCA Orly), MAILLE Joseph (quartier maitre DCA).
Les batteries de 90 mm d'Orly sont déplacés à Grignon (2,5 km au nord du terrain).
Le Farman NC223.4 F-ARIN "Jules Verne" militarisé (escadrille de bombardement B-5) se pose à Orly à 05h10 après le succès du premier raid d'un bombardier française sur Berlin et de nuit (équipage Comet, mécanicien Corneillet, pilote Daillière, mitrailleur Deschamp, radio Scour, co-pilote Yonnet). Pour l'occasion, l'avion était couvert de peinture noire pour être moins visible de nuit. L'avion fait un fuel stop avant de continuer sur Lanvéoc. Quelques heures après, Orly fût bombardé.
UNITES MILITAIRES Départ de l'EGAN.
Les allemands s'emparent du terrain. Une douzaine de canons de 88 anti-aériens sont installés. Une Tour de contrôle est construite ainsi que 2 pistes en herbe. Ils s'emparent des terrains limitrophes et agrandissent le terrain. Le camp acquiert un périmètre d'environ 18 kilomètres et s'étend au Nord jusqu'à la route départementale numéro 64 reliant Rungis à Orly; au Sud jusqu'au chemin vicinal numéro 1 reliant la route nationale 7 au vieux village d'Athis; à l'Ouest, en bordure de la RN7; à l'Est jusqu'aux premières maisons des communes d'Athis-Mons, Ablon, Villeneuve-Le-Roi et Orly.





UNITES MILITAIRES Arrivée du Jagdgeschwader 54 Gruppe I (I./JG54 "Grünherz").
UNITES MILITAIRES Arrivée de l'escadrille Kampfgeschwader 51 Gruppe I (I./KG51 surnommé "Edelweiss").
UNITES MILITAIRES Départ du Jagdgeschwader 54 Gruppe I (I./JG54 "Grünherz").
UNITES MILITAIRES Le Flak-Regiment 103 devient le (Flak)-Regiment General Goering.
UNITES MILITAIRES Présence du Flak-Regiment 43 Gruppe II et du Flak-Abteilung 75.
3 JU.88 de la KG51 décollent d'Orly entre 14h45 et 15h15 pour une mission de reconnaissance sur Bristol et attaque du port de Portishead. Début juillet 1940, le barrage de ballons commence à subir des dégâts et à subir des pertes lors d'attaques aériennes ennemies. Le 3 juillet 1940 à 17h15, trois Junkers Ju 88 du II / KG 51 basés à Orly près de Paris ont attaqué ce qu'ils ont identifié comme étant les installations du port de Portishead, où 12 ballons de barrage ont été identifiés. Le 92e Escadron à Avonmouth a toutefois signalé que des bombes avaient été larguées entre les sites 27/8 et le quartier général de vol 'C'. Les fenêtres ont été endommagées au siège et dans les baraques des sites 27/8 et 27/9. Plusieurs aviateurs ont été légèrement blessés par des éclats de verre et en se jetant par terre sur le site de la ferme Cowley.
ACCIDENTS JU.88 Luftwaffe
9 JU.88 de la I/KG51 décollent d'Orly à 22h00 ayant pour cible un dépôt de carburant à Avonmouth et Portishead. Portishead sera touché par 3 avions ainsi que des éclairages (du ciel) et des canons anti-aériens près de Bristol. 2 avions sont perdus.
UNITES MILITAIRES Départ de l'escadrille Kampfgeschwader 51 Gruppe I (I./KG51).
ACCIDENTS JU.88 Luftwaffe
Le soir, des JU.88 de la II./KG51 décollent d'Orly pour bombarder l'usine de Bristol Aeroplane Company à Filton (attaque de 22h à 23h40).
63 Junkers 88 quittent Melun, Orly et Etampes vers 11h30 pour bombarder le port de Portsmouth et le radar de Ventnor. Le Ju.88 9K+AA est abattu (pilote Fisser Johann Volkmar tué)
UNITES MILITAIRES Arrivée du Kampfgeschwader 51 Gruppe II (II./KG51).
Des JU.88 de la II/KG51 décollent d'Orly comme objectif Liverpool.
6 JU.88 de la II/KG51 décollent d'Orly ayant comme objectif Bristol (attaque de 22h15 à 23h15). 21 appareils (sur 31 déployés), partis de différents aérodromes français, participent à cette attaque. 3 bombes SC 500 (bombe explosive cylindrique de 500 kg), 10 bombes SC 250 (bombe explosive cylindrique de 250 kg) et 3 bombes Flam 250 (bombe incendiaire de 250 kg) sont largués par les Ju.88.
5 JU.88 de la II/KG51 décollent d'Orly comme objectif Bristol. Un total de 47 avions participent à cette attaque. 10 bombes SC 250 et 5 bombes Flam 250 sont largués par les Ju.88.
UNITES MILITAIRES Départ du (Flak)-Regiment General Goering
Des Ju.88 décollent pour attaquer les usines de Brockworth. Le 9K+BH est abbatu par 2 Spitfire, l'équipage entier est tué (Gefriter Franz Stadelbauer, Unteroffizer Max Scholz, Unteroffizer Ernst Wilheln, Oberletnant Max Fabian).
Le Dornier Do.215B L2+KS (numéro 0060) décolle d'Orly à 11h00 pour une mission de reconnaissance sur Coventry et Birmingham. Il est abattu à 12h35 par 3 Hurricanes (F/Lt M. H. Brown, P/O A. V. Clowes and P/O A. Kershaw) près de St Neots (Angleterre). Pilote Lt Erwin Meyer, observateur Erhard Hofmann et opérateur radio Helmut Broening sont tués après avoir sauté, le mécanicien Maximillion Dorr est capturé. (source luftwaffelosses.com/Luftwaffe_Losses_Index/1940/24.10.1940-3.-Ob.d.L-Dornier-Do-215B-Wnr.0060-Lt-Meyer-Location-Behind-the-Crown-Inn-Eaton-Socon-Bedfordshire./)
Les JU.88 participent au bombardement de Londres.

UNITES MILITAIRES Arrivée du Kampfgeschwader 51 Gruppe IV (IV./KG51).
ACCIDENTS JU.88 2135 Luftwaffe / JU.88 882201 Luftwaffe
Le maréchal Hugo Sperrle décore des hommes de la KG51 de la Croix de fer dans l'un des hangars à dirigeable lors d'une parade.
ACCIDENTS Dornier215 00029 Luftwaffe
Les JU.88 participent au bombardement de Coventry.


10 JU.88 de la II/KG51 décollent d'Orly avec comme objectif Bristol (attaque de 21h39 à 22h20). 135 avions (sur 148 déployés), partis de plusieurs aérodromes français, participent à cette attaque. 15 bombes SC 500, 50 bombes SC 50 et 10 bombes Flam 250 sont largués par les Ju.88.
7 JU.88 de la II/KG51 décollent d'Orly comme objectif Bristol (attaque de 20h50 à 21h35). 67 avions (sur 80 déployés), partis de plusieurs aérodromes français, participent à cette attaque. 14 bombes SC 500 sont largués par les Ju.88.
ACCIDENTS JU.52 Luftwaffe






















3 JU.88 de la II/KG51 décollent d'Orly. 2 attaquent l'objectif secondaire Portishead (attaque de 19h10 à 19h15). 1 bombe SC 1000 et 2 bombes SC 500 sont largués par les Ju.88.
UNITES MILITAIRES Départ du Kampfgeschwader 51 Gruppe IV (IV./KG51)
5 JU.88 de la II/KG51 décollent d'Orly. 4 bombardent Bristol (attaque de 23h55 à 00h14). 126 appareils (sur 178 déployés) partis de plusieurs aérodromes français, participent l'attaque d'Avonmouth et 15 sur l'objectif secondaire Bristol. 4 bombes SC 1000 sont largués par les 5 Ju.88.
3 JU.88 de la II/KG51 décollent d'Orly avec comme objectif secondaire Bristol (attaque de 23h45 à 00h06). 57 appareils (sur 76 déployés) partis de plusieurs aérodromes français participent à cette attaque.
Il y a 3413 travailleurs non allemands sur l'aérodrome.
UNITES MILITAIRES Départ du Kampfgeschwader 51 Gruppe II (II./KG51).
UNITES MILITAIRES Arrivée du Zerstorerschule 2 Gruppe III (III./ZG2).
Le terrain s'étend sur un périmètre d'environ 18 km et s'étend: au Nord, jusqu'à la route départementale n°64 reliant Rungis à Orly; au Sud, jusqu'au chemin vicinal n°1 reliant la route nationale 7 au vieux village d'Athis (actuellement RD118); à l'Ouest, en bordure de la RN 7; à l'Est, jusqu'aux premières maisons des communes d'Athis-Mons, Ablon, Villeneuve-Le-Roi et Orly.









UNITES MILITAIRES Création du Staffel 14 de l'escadron Kampfgeschwader 6 (14./KG6).
UNITES MILITAIRES Départ du Staffel 6 Kampfgeschwader 6 (14./KG6)
UNITES MILITAIRES Arrivée du Jagdfliegerschule 5 Staffel 2 (2./JFS5).
UNITES MILITAIRES Arrivée du Sturzkampfgeschwader 102 Gruppe I et II (I./STG102, II./STG102).
UNITES MILITAIRES Création du Jagdgeschwader 105 Gruppe I Staffel 2 (2./JG105).
UNITES MILITAIRES Le Zerstorerschule 2 Gruppe III (III./ZG2) est redésigné Schlachtgeschwader 101 Gruppe II (II./SG101).
En juillet 1943, l'aérodrome est protégé par 2 positions lourdes et 13 positions légères de la Flak qui sont situé tout autour de l'aérodrome à moins de 5 km de la zone d'atterrissage.
Sur le terrain se trouve les 2 grands hangars à dirigeables et 1 grand hangar au coin Sud-Ouest, 13 petits hangars au coin Nord-Ouest. Cela fait environ 52 abris pour avion, presque tous couverts. Les ateliers sont regroupés au coin Sud-Ouest. De nombreux personnels sont cantonnés dans 3 châteaux voisins au large des limites Est et Sud-Est et certains officiers dans les quartiers du coin Sud-Ouest. Le mess des officiers se trouve dans le coin Nord-Ouest.
Une petite ligne de chemin de fer dessert l'aérodrome.
Un train de matériel pour l'aérodrome est détruit par la Résistance.

Paris est bombardé, Orly est aussi touché.
Un bus transportant des allemands venant d'Orly est attaqué par des résistants porte d'Italie.


UNITES MILITAIRES Le Sturzkampfgeschwader 102 Gruppe I (I./STG102) est renommée Schlachtgeschwader 102 Gruppe I (I./SG102).
UNITES MILITAIRES Départ du Sturzkampfgeschwader 102 Gruppe II (II./STG102).
UNITES MILITAIRES Départ du Schlachtgeschwader 102 Gruppe I (I./SG102).
ACCIDENTS Messerschmitt Me.410 A-38 Luftwaffe