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ANNÉES 1978 à 1982

Mise à jour : 21/01/2025
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CHIFFRES DE L'ANNÉE

AVIONS

Log Avion : 1970 à 1979

COMPAGNIES

ARV: Aer Lingus, Iraqi Airways, Overseas National Airways

AUTRES

Directeur Orly: -

PDG ADP: Raoul MOREAU

Vendredi 17 MARS 1978

Braquage de la banque Société Générale à Orly Sud.

Lundi 20 MAI 1978

OPÉRATION ABBASIEH

 

CONTEXTE

L'attentat survient dans le contexte du conflit israélo-palestinien et plus particulièrement quelques semaines après le début de l'opération Litani au cours de laquelle le sud du Liban est investi par les forces armées israéliennes pour y créer une « zone de sécurité », ce territoire servant régulièrement de base arrière aux combattants palestiniens pour réaliser des incursions en Israël. Le 17 mars 1978, la ville d'Abbassieh (en) est bombardée alors que les belligérants sont encore mêlés à la population civile : on relève 125 morts dont 80 dans la mosquée où beaucoup avaient trouvé refuge (prétexte qui sera utilisé pour l'attentat). L'Organisation des Nations unies (ONU) envoie dès lors une force d'interposition : la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), composée de parachutistes français. Les combats engagés entre les militaires français et les combattants palestiniens placent la France dans le viseur du terrorisme pro-palestinien.

DÉROULEMENT

Une fusillade éclate dans l’aérogare Sud au niveau du comptoir d’El Al tuant 8 personnes (3 terroristes, 2 passagers, 2 CRS).

Vers 15h40, trois terroristes militants de la cause palestinienne se présentent dans la zone d'embarquement de la salle no 30 située dans l'aérogare sud de l'aéroport d'Orly, où de nombreux voyageurs attendent de rejoindre Tel-Aviv par le vol 324 de la compagnie israélienne El Al, assuré par un Boeing 707. Or cette zone, ayant déjà été ciblée par des attaques terroristes, bénéficie d'une sécurisation renforcée par deux sections des Compagnies républicaines de sécurité (CRS), chargées de surveiller le flux des passagers et de contrôler leurs bagages.

Six gardiens de la paix de la C.R.S. numéro 31 – Darnétal (Seine-Maritime), sous la responsabilité du brigadier-chef Paul Jean, sont chargés d’encadrer l’arrivée des passagers au sol. Trois policiers restent sur le tarmac près de l’avion tandis que les autres regagnent la salle d’embarquement numéro 30 pour acheminer les nouveaux passagers.

En Salle 30, d’autres policiers de la C.R.S. numéro 40 – Plombières-les-Dijon (Côte-d’Or) ont pour charge de procéder à la fouille des passagers et de leurs bagages. Le brigadier-chef Raymond Thibert est responsable de l’opération.

Lorsque les terroristes se manifestent dans la zone de contrôle, leurs attitudes suspectes attirent l'attention des policiers et du service de sécurité israélien présent dans l'aérogare. Une intense fusillade éclate lorsque les terroristes exhibent de façon soudaine les armes automatiques Beretta qu'ils dissimulaient dans leurs bagages. Les trois terroristes sont abattus, mais les échanges de tirs ont fait plusieurs victimes. Au regard de l'armement utilisé, la rapidité et l'efficacité de la riposte policière en a cependant sérieusement limité le nombre, ce que la presse israélienne n'a pas manqué de souligner.

Le brigadier-chef Jean est tué ; le brigadier-chef Thibert est atteint par huit projectiles mais il a pu riposter avec deux tirs.

Les policiers tirent avec leurs armes individuelles évitant ainsi que des balles n’atteignent accidentellement des passagers ; cependant trois d’entre eux seront blessés. Alors que deux des terroristes ont été neutralisés, le dernier se retranche vers les cabines de fouille d’où il expédie de brèves rafales de pistolet mitrailleur.

A cet instant, le gardien de la paix Christian Primoguet qui a vidé son chargeur, ainsi que celui qu’il a récupéré sur le malheureux brigadier-chef Thibert, tente un coup risqué. Il saisit l’arme automatique de l’un des terroristes abattus et applique plusieurs tirs en rafale. Avec le concours d’un gardien de la paix de la police aux frontières, ils parviennent à figer la situation et à neutraliser le dernier assaillant.

L'aérogare est évacuée en 20 minutes. Les policiers ne savent pas trop s'il y a d'autres terroristes, c'est pourquoi l'alerte est maintenu jusqu'à 18h. Les trois terroristes abattus, l’aéroport est rapidement bouclé par un important dispositif policier. La C.R.S. numéro 3 – Quincy-sous-Sénart (Essonne) arrive la première sur les lieux. On craint qu’un quatrième terroriste ne se soit dissimulé dans l’aérogare. L'aérogare est évacuée en 20 minutes. Mais cette hypothèse est finalement écartée au terme de minutieuses et longues recherches jusqu'à 18h.

On relève les identités supposées des terroristes : Tahar Ourgmi, dix-neuf ans, Mohamed Ben Mustapha Nasr, vingt-sept ans, et Mahmoud Awada, vingt-trois ans. Ce dernier est formellement identifié par la brigade criminelle comme ressortissant libanais.

 Dans les sacs des terroristes sont retrouvés d'autres armes, des pains de plastic, des grenades.

Le Brigadier chef Paul Jean, 54 ans, marié et père de quatre enfants, était déployé à Orly dans le cadre de la sécurisation de l’aérogare Orly-sud depuis le 28 avril, il ne lui restait que quelques mois de service avant de pouvoir faire valoir ses droits à la retraite.

Cinq jours plus tard, le brigadier-chef de la CRS numéro 40 de Plombières-lès-Dijon, Raymond Thibert, 49 ans, marié et père de six enfants, meurt à son tour des suites de graves blessures par balles. Cinq autres personnes dont une hôtesse de l'air de la compagnie El Al et quatre passagers de nationalité française ont été blessés par des projectiles.

Communiqué envoyé à la presse suite à cet attentat: "Nous, les Fils du Liban-Sud, revendiquons cet attentat dont le but était de liquider des officiers de l'ennemi (israélien) qui s'apprêtaient à voyager sur un vol El Al. Plusieurs de ces officiers ont été tués! Nous avons baptisé cette opération Abbasieh, du nom du village du Sud-Liban où les casques bleus français ont attaqué les nôtres."

L'ENQUÊTE

L'enquête sur l'origine de cet attentat est confiée à la brigade criminelle de la préfecture de police. Elle révèle que les terroristes ont pu gagner la zone internationale de l'aéroport munis de faux documents d'identité tunisiens. Fiché par les services de renseignements français comme étant un activiste libanais du Parti d'action socialiste arabe, l'un d'eux est formellement identifié comme étant Mahmoud Awada, vingt-cinq ans. Originaire de Zawtar El Charkiyeh, ses parents ont par ailleurs reçu un communiqué déclarant que leur fils était « tombé au champ d'honneur à Orly ». Il était également identifié comme faisant partie du commando à l'origine de l'assassinat en 1976 de l'ambassadeur américain au Liban Francis E. Meloy, Jr. Les terroristes transportaient une bombe factice, des grenades offensives soviétiques et des récents pistolets mitrailleurs de la marque italienne Beretta. Après avoir passé le premier check-point, ils se seraient sentis suivis par le service de sécurité et auraient décidé de précipiter leur action. (une partie des infos proviennent de Wikipedia)

Histoire tirée du blog policehommage.blogspot.fr :

Samedi 20 mai 1978. Trois terroristes munis de faux passeports tunisiens rejoignent le comptoir de la compagnie israélienne "EL AL" située dans l'aérogare sud de l'aéroport d'Orly (Val de Marne). Ils viennent de passer le premier point de contrôle et se trouvent désormais en zone internationale. Il est 15h30.
Porteurs de sacs remplis de grenades et de pistolets mitrailleurs, ils ciblent le Vol El Al 324 pour Tel Aviv et les nombreux passagers israéliens qui patientent en salle 30. Mais cette zone qui a déjà subi deux attentats en Janvier 1975 est considérée comme très sensible, et fait l'objet d'un dispositif policier renforcé.

Six gardiens de la paix de la Compagnie républicaine de sécurité N°31 - Darnétal (Seine-Maritime), sous la responsabilité du brigadier-chef Paul Jean, sont chargés d'encadrer l'arrivée des passagers au sol. Trois policiers restent sur le tarmac près de l'avion tandis que les autres regagnent la salle d'embarquement N° 30 pour acheminer les nouveaux passagers.
En Salle 30, d'autres policiers de la Compagnie républicaine de sécurité N°40 - Plombières-les-Dijon (Côte-d'Or) ont pour charge de procéder à la fouille des passagers et de leurs bagages. Le brigadier-chef Raymond Thibert est responsable de l'opération. Avertis par un agent du service de sécurité israélien de la manœuvre douteuse des trois suspects, tous s'observent désormais d'un regard inquiet. Tout se joue à cet instant.
Les suspects s'écartent les uns des autres lentement et exhibent brusquement des pistolets mitrailleurs de marque Beretta. Une longue fusillade particulièrement violente et nourrie éclate. Le brigadier-chef Paul Jean est cisaillé par une rafale et le brigadier-chef Raymond Thibert est atteint par huit projectiles après avoir riposté par deux tirs.
Les policiers ripostent avec leurs armes individuelles évitant ainsi que des balles n'atteignent accidentellement des passagers ; cependant trois d'entre eux seront blessés. Alors que deux des terroristes ont été neutralisés, le dernier se retranche vers les cabines de fouille d'où il expédie de brèves rafales de pistolet mitrailleur.
A cet instant, le gardien de la paix Primauguet qui a vidé son chargeur ainsi que celui qu'il a récupéré sur le malheureux brigadier-chef Thibert tente un coup risqué. Il saisit l'arme automatique de l'un des terroristes abattus et applique plusieurs tirs en rafale. Avec le concours d'un gardien de la paix de la police aux frontières, ils parviennent à figer la situation et à neutraliser le dernier assaillant.
Les trois terroristes abattus, l'aéroport est rapidement bouclé par un important dispositif policier. La Compagnie républicaine de sécurité N°3 - Quincy-sous-Sénart (Essonne) arrive la première sur les lieux. On craint qu'un quatrième terroriste ne se soit dissimulé dans l'aérogare. Mais cette hypothèse est finalement écartée au terme de minutieuses et longues recherches.

On relève les identités supposées des terroristes : Tahar Ourgmi, dix-neuf ans, Mohamed Ben Mustapha Nasr, vingt-sept ans, et Mahmoud Awada, vingt-trois ans. Ce dernier est formellement identifié par la brigade criminelle comme ressortissant libanais.

Mercredi 24 Mai 1978. Les obsèques officielles du brigadier-chef Paul Jean sont célébrées dans la cour d'honneur du Ministère de l'intérieur à Paris. Âgé de cinquante-cinq ans, il était marié et père de quatre enfants. Cité à l'ordre de la nation, il est nommé Officier de paix principal au 2ème échelon à titre posthume.
Jeudi 25 Mai 1978. Le brigadier-chef Raymond Thibert est emporté par une embolie pulmonaire à l’hôpital Paul Brousse de Villejuif (Val de Marne). Âgé de quarante-neuf ans, il était marié et père de six enfants. Ses obsèques officielles ont également lieue quatre jours plus tard à Paris. Cité à l'ordre de la nation, il est nommé Officier de paix au 8ème échelon à titre posthume. Il repose au cimetière de Boncourt-le-Bois (Côte d'Or).

sources: Entretien avec Michel Thibert (fils) / Journal télévisé du 20/05/78 / Le Monde article du 23/05/1978, "Une opération suicide ?" / Le Monde, article du 27/05/1978, "L'attentat d'Orly : décès d'un deuxième C.R.S." / Amicale des policiers CRS de Bourgogne Franche-Comté / Archives de l'assemblée nationale, questions du 12/08/1978, page 4559 / The Jewish Times du 25/05/1978, page 1, "French view Orly attack as a declaration of war"

Histoire tirée du livre "Soldats sans victoires" de Robert Pinaud :

 

« C'est à nouveau à l'aéroport d'Orly-Sud que le terrorisme va frapper le 20 mai 1978.

Un groupe de compagnies républicaines de sécurité, sous l'autorité du commandant Peucelle, chef de la C.R.S. de Dijon, renforce les services de la police de l'air et des frontières (Il y a notamment les C.R.S. 40 de Dijon (commandant Peucelle) et 31 de Rouen (commandant Hirel)).

Ses personnels sont affectés, d'une part à la fouille des bagages, d'autre part à la police générale et à la sécurité. Ils ont également pour mission de couvrir toutes les opérations de départ et d'arrivée de la compagnie israélienne " El-Al ".

Au cours de l'après-midi, il y a précisément une arrivée et un départ en provenance et à destination d'Israël, l'appareil faisant le plein et repartant aussitôt. Une équipe de six gardiens, sous les ordres du brigadier-chef Jean, de la C.R.S. de Rouen, protège l'appareil venant d'atterrir et accompagne les passagers jusqu'à la salle d'accueil « arrivée ».

Cette première mission accomplie, Jean laisse trois hommes à la garde de l'avion et s'achemine avec les autres vers la salle 30, au premier étage de l'aérogare d'Orly-Sud pour prendre en charge les passagers en partance pour Tel-Aviv.

Salle 30, des collègues sont déjà là pour palper, fouiller et « couvrir »  la centaine de voyageurs présents. Le brigadier-chef Thibert de la C.R.S. de Dijon est responsable des opérations. Il a près de lui, attentif à tout ce qui se passe, le gardien Primauguet de sa section.

Dans le même temps, trois hommes, munis d'un billet d'avion pour Tunis, arrivent, au premier étage de l'aérogare sud, se présentent à la frontière (Il s'agit d'une frontière théorique constituée par un guichet de contrôle) qu'ils franchissent sans difficulté particulière (Ils sont munis de faux passeports, la suite le prouvera, mais qui paraissent, bien entendu, aussi authentiques que les vrais) et se dirigent le plus simplement du monde vers la salle où les passagers d'El-Al se préparent aux opérations d'embarquement.

Les trois hommes, un Libanais et deux Tunisiens, assez typés, sont remarqués par un agent de sécurité israélien et par les fonctionnaires des C.R.S. Les bons sentiments antiracistes dans la rue sont une chose, les menaces du terrorisme international dans un aéroport en sont une autre...

Toujours est-il que cet échange de regards circonspects et interrogateurs va précipiter l'action, d'autant que la demi-équipe de Jean approche visiblement de la salle 30.

En effet, avec une lenteur calculée, les trois terroristes s'écartent les uns des autres, fouillent en même temps dans leur sac de voyage respectif, et brusquement en sortent chacun un pistolet mitrailleur !... Prestement, ils arment la culasse mobile et ouvrent immédiatement le feu sur les agents des C.R.S.

Le premier atteint est le brigadier-chef Jean au moment où il entre salle 30. Atteint de plein fouet par la rafale, René Jean s'écroule, mort.

Spontanément, les " C.R.S. " ripostent avec leur pistolet individuel, évitant l'usage des pistolets mitrailleurs, dont la patrouille est dotée pour ne pas risquer d'atteindre les passagers.

La fusillade est intense. Thibert est, à son tour, atteint aux jambes, à l'abdomen, au thorax et à l'épaule par une rafale de huit balles. Deux gardiens sont également blessés.

Parmi les passagers épouvantés qui vivent d'interminables minutes, c'est la confusion...... Trois d'entre eux sont touchés... Les détonations et les cris emplissent la salle d'embarquement. Tout le monde s'est jeté à terre. C'est la panique...!

La riposte est vive...

Deux des agresseurs sont tués. Le troisième s'est replié vers les cabines de fouilles d'où il expédie de brèves rafales...

Cette atroce fusillade à courte distance a son héros, le gardien Primauguet de la C.R.S. de Dijon. Ce jeune policier, après avoir vidé le chargeur de son propre pistolet, a récupéré l'arme du chef Thibert, qui n'avait pu tirer que deux cartouches. Puis, ayant épuisé ce reliquat, il bondit sur la mitraillette d'un des terroristes abattus et, avec cette troisième arme, contribue avec un inspecteur de la PA.F., accouru à son tour, à éliminer le dernier tueur.

L'alerte a été bien sûr donnée dès les premiers coups de feu. Toutes les unités du secteur répondent immédiatement, mais la plus prompte est la C.R.S. 3 du commandant Fons, dont deux sections arrivent à Orly, au moment du drame.

Au lieu de se rendre à l'isba (Pavillon d'accueil des chefs d'Etat.), où elle doit accomplir un service en l'honneur du président de la République tchadienne, cette demi-compagnie fonce sur Orly-Sud et la salle 30, d'où provient le bruit de la fusillade.

Au moment précis où le renfort s'engouffre dans la salle, le chef Thibert est allongé sur le dos, grièvement blessé, mais vivant et conscient. Deux des terroristes sont morts. Leurs sacs contiennent des grenades et des explosifs.

Une ambulance amène Raymond Thibert vers l'hôpital de Villejuif.

Lorsqu'on découvre le cadavre du dernier terroriste abattu, on se rend compte, sans surprise, qu'il est aussi porteur de grenades...

Ainsi une catastrophe comparable à celle de l'aéroport de Lod a été évitée.

Il paraît évident aux enquêteurs que, dans un premier temps, le plan du commando était de neutraliser les agents présents dont deux seulement avaient les mains libres, Thibert et Primauguet, les autres étant affairés aux opérations de sécurité.

C'est l'arrivée du groupe de protection du chef Jean qui a contrarié leur projet : au lieu de deux policiers à éliminer, il s'en trouvait brusquement cinq, plus l'agent de sécurité d'El-Al, qui n'est pas resté tout à fait passif. Malgré la puissance de feu de ses armes automatiques, le commando n'avait plus d'autre ressource, avec des adversaires aussi déterminés, que de faire face à la riposte, sans pouvoir atteindre l'objectif qu'il s'était initialement fixé.

La suite est des plus classiques. Je suis personnellement sur les lieux avec Peucelle, au moment même où la brigade des gaz investit les toilettes, où, si l'on en croit la rumeur, d'autres terroristes se sont retirés, ce qui me donne l'occasion d'apprécier l'approche et le travail remarquable des hommes de la brigade.

« Le meilleur des rapports ne traduira jamais l'intense panique des voyageurs ! » me souffle le commandant.

Puis les cadavres sont enlevés. La télévision, les radios sont là. On interviewe « à tours de micros » (sauf les principaux intéressés), et pour ajouter quelques images choc, les caméras s'attardent sur des

Éléments du G.I.G.N (1), qui viennent d'arriver sur les lieux.

Il y a bien longtemps que Primauguet et ses camarades ont regagné leur cantonnement. Quant à la 3, elle fait route vers Quincy-sous-Sénart, après avoir rendu, comme elle le devait, les honneurs au président du Tchad.

Les obsèques de Paul Jean, le 24 mai, sont particulièrement émouvantes. Elles se déroulent dans la cour du ministère de l'Intérieur devant un public recueilli. Des monceaux de fleurs sont arrivés d'un peu partout et, notamment, de nombreuses organisations juives de Paris.

Christian Bonnet apporte le réconfort de ses condoléances à la veuve et aux deux orphelins :

—               Soyez courageuse ! dit-il à l'épouse du brigadier-chef promu officier à titre posthume.

—               Une femme de C.R.S. est toujours courageuse, lui répond simplement Mme Jean.

Par cette phrase assez anodine, elle mettait en exergue le rôle de ses semblables dont le mari sert dans les compagnies républicaines de sécurité. Il en faut du courage à ces épouses pour supporter les départs fréquents, les séparations, l'angoisse des journées d'émeutes ou celle, plus récente, du terrorisme aveugle. Que leur mérite est grand puisqu'il leur faut aussi assumer, seules, bien des problèmes familiaux au rang desquels l'éducation des enfants n'est pas le moindre...

Dans l'après-midi du même jour, j'accompagne le ministre et le directeur général à l'hôpital Paul Brousse à Villejuif, où nous allons rendre visite à Raymond Thibert.

Nous trouvons le grand blessé en relative bonne forme. Il est ému...

Le lendemain, nouvelle atroce : une embolie pulmonaire l'a emporté.

Trois jours après, de nouvelles obsèques ont lieu…. » [trouvé sur le site polices.mobiles.free.fr]

SEPTMBRE 1978

Une expérience de journal télévisé "Télé Vidéo Information" est lancée depuis quelques jours dans les salles d'embarquement d'Air Inter à l'initiative de la société VDC. Il s'agit de diffuser sur des écrans, des résumés de dépêches AFP en lettres blanches sur fond blanc sans son, et quelques messages publicitaires intercalés finançant cette expérience.

du Mardi 12 DECEMBRE 1978 au dimanche 07 JANVIER 1979

Fête du Rail dans l'aérogare Sud.

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CHIFFRES DE L'ANNÉE

AVIONS

Log Avion : 1970 à 1979

COMPAGNIES

ARV: Minerve, Qantas

AUTRES

Directeur Orly: -

PDG ADP: Raoul MOREAU

Lundi 01 JANVIER 1979

L'aéroport est paralysé une bonne partie de la journée à cause du froid (et du manque de personnel peu nombreux les 1er Janvier pour dégivrer les avions, les taxiways et les pistes)

Lundi 13 AOUT 1979

Un incendie se déclare dans le hangar de fret de la Lufthansa.

Samedi 29 SEPTEMBRE 1979

Un incendie se déclare à la cafétéria de l'aérogare sud (à cause d'une friteuse) au sous-sol. Se propageant au plafond, à la pharmacie, l'aérogare est évacuée et le trafic aérien arrêté.

Vendredi 19 OCTOBRE 1979

La Caravelle F-BHRM quitte Orly pour rejoindre Lyon pour y être exposée.

Le pilote, Jean-Pierre Ravet, chef de secteur Caravelle, raconte une anecdote sur ce convoyage:

"Ce vol m'avait laissé un souvenir amusant. En effet, à Orly ce matin-là, un brouillard très dense contrariait notre départ, et j'ai rejoint l'avion à la DM, au dernier moment, pour rattraper au mieux le retard, les officiels nous attendant à Lyon pour l'arrivée de la Caravelle. La prévol ayant été faite depuis longtemps par mon OMN, je suis monté directement au cockpit sans faire un tour de l'avion encore très entouré de brouillard. Vol normal vers Lyon. Descente de l'appareil devant les officiels, je découvre à ce moment-là que la Caravelle est toute repeinte aux couleurs de l'Aéroport de Satolas, une décoration bien différente de celle de notre Compagnie… ! Cela m'a poursuivi pendant quelques instants, en plus de l'émotion de faire le dernier vol d'une si belle machine". © vieillestiges.voila.net

1 9 8 0

CHIFFRES DE L'ANNÉE

Mouvements: 175 100

AVIONS

Log Avion : 1980 à 1983

COMPAGNIES

ARV: Air Alpes, Braniff

DPT: National Airlines

AUTRES

Directeur Orly: -

PDG ADP: Raoul MOREAU

Lundi 28 AVRIL 1980

ACCIDENTS Beech 99 F-BTMO Compagnie Aérienne du Languedoc

Mercredi 11 JUIN 1980

ATTENTAT CONTRE LES CONSIGNES A BAGAGES

A 00h49, une bombe (2 kilos de plastic relié à un réveil) explose dans l'un des casiers de consigne automatique du hall donnant accès aux salles d'embarquement du premier étage de l'aérogare Ouest. Cet attentat blesse 7 des 8 personnes d'une équipe de ménage sont blessées dont 2 graves, Maria-Candida Fernandez et Theresa Da Silva.

Un appel anonyme reçu à 07h30 par l'AFP, a indiqué que cet attentat était l'oeuvre du groupe Action-Directe.

AVIONS

Log Avion : 1970 à 1979

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CHIFFRES DE L'ANNÉE

AVIONS

Log Avion : 1980 à 1983

COMPAGNIES

ARV: Air Alsaces, Pointair,

Retour: Pan Am

DPT: Air Alpes, Airlanka

AUTRES

Directeur Orly: -

PDG ADP: Raoul MOREAU

Jeudi 15 JANVIER 1981

Un engin explosif est découvert dans un avion de Libyan Arab Airlines.

Vendredi 13 FEVRIER 1981

Un incendie éclate au parking P0 sous l'aérogare Ouest à 03h00 du matin. Une vingtaine de véhicules sont détruits. Possibilité d'un attentat.

Dimanche 15 MARS 1981

L'hôtel d'Orly Sud, Air Hôtel, ferme ses portes. Il sera remplacé par un hôtel construit en face du Hilton. (source article Le Monde 13/03/81)

Jeudi 19 NOVEMBRE 1981

Une fausse alerte à la bombe fait évacuer la tour de contrôle de 14h55 à 15h30 fermant l'aéroport durant cette période. (source article Le Monde 20/11/81)

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CHIFFRES DE L'ANNÉE

AVIONS

Log Avion : 1980 à 1983

COMPAGNIES

DPT: Aer Lingus, Air Alsace, Alitalia (version 1), British Midland, Ethiopian, Finnair, Lufthansa, Swissair

AUTRES

Directeur Orly: -

PDG ADP: Raoul MOREAU

1982

Fermeture de la salle de cinéma d'Orly Paramount Orly (ex-Publicis Orly).

Mardi 09 MARS 1982

Visite de Charles Fiterman, ministre des transports. (source article Le Monde 11/03/82)

Samedi 24 AVRIL 1982

Manifestation des riverains.

Jeudi 29 JUILLET 1982

Le Boeing 727 YI-AGR d'Iraqi Airways est évacué d'urgence par les toboggans suite à une alerte à la bombe.

DECEMBRE 1982

Du 15 décembre 1982 au 16 janvier 1983 a lieu une exposition "Le rêve d'Icare" à Orly Sud. Pour l'occasion, plusieurs avions, de l'amicale JB Salis, sont installés sur la Parking P1 devant Orly Sud (reproduction Latécoère 17 F-AZBD, T6 F-AZBK, AN-2 F-BTOM, Montgolfière F-GBZE, PT-17 F-AZCK). Pour l'anecdote, l'Antonov 2 était arrivé sur le parking C05, a été tracté en A00 où il a été hélitreuillé pour être déposé sur la parking voiture P01.

1980
1981
1982
1978
1979

De nombreux articles de journaux proviennent de GALLICA / BNF

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