PARTAGEZ SUR :
LES OVNIS À ORLY
Mise à jour : 21/06/22
Le 13 juin 1952 vers 02h du matin, un technicien de la tour de contrôle de l'aéroport d'Orly aperçoit une lueur fixe au-dessus de l'horizon. Le ciel était couvert à une altitude de mille mètres Quand dans la direction du Sud Ouest le témoin aperçoit une boule rouge immobile de taille trois fois plus grosse que Vénus. Il l'observe pendant une heure. L'avion postal de Nice arrivant, rend compte à la tour de contrôle de la même observation.
Vers 19h30, un témoin observe à grande hauteur deux objets lumineux de couleur orange. Il viennent de l'ouest à vive allure totalement parallèle. Le témoin alerte deux autres témoins qui observent les deux objets disparaître vers l'est. Quelques minutes plus tard, un troisième objet identique et suivant la même trajectoire à la même vitesse. Les trois objets sont décrits comme des cigares. (M.O.C. par Michel Aimé ** Arthaud 1958)
Vers 21h35, plusieurs témoins, dont les opérateurs de la tour de contrôle, observent un objet en forme de cul de bouteille, tournant sur lui même et laissant derrière lui une trainée lumineuse orange, jaune et bleue, longue de trente fois son diamètre. Elle a entièrement éclairé la rue ou se trouvaient deux témoins. (Alerte dans le ciel par Garreau Charles ** Alain Lefeuvre 1981)
Voici un morceau des différents articles publiés dans la presse et que l’on retrouve sur internet :
Dans la nuit du 17 au 18 février 1956 à 22:50 heures, apparaissait sur le radar de l'aéroport civil d'Orly près de Paris un écho correspondant à un objet d'une taille deux fois supérieure à celle des plus grands avions alors en service. Aucun avion n'étant supposé se trouver là à ce moment, les techniciens radar se bornèrent d'abord à suivre les évolutions de l'objet supposé, évolutions qui étaient totalement différentes de tout ce qu'ils avaient pu observer jusqu'ici.
Ses vitesses variaient de l'immobilité totale à une vitesse de 2500 kilomètres/heure.
La météo était exceptionnellement froide durant tout ce mois de février 1956, plus froid que jamais depuis, et il n'y avait aucun orage. Le ciel était clair et sans nuages.
Par la suite, alors que l'objet était toujours détecté sur les radars, un Douglas Dakota DC-3 d’Air France (F-BAXI) transportant des passagers d'un vol régulier en provenance de Londres entre dans le champ du radar. L'objet inconnu, qui à ce moment était stationnaire, est vu sur l'écran radar accélérer à une vitesse foudroyante et foncer vers le DC-3.
La tour d'Orly appelle alors le DC-3 pour lui demander s'il ne voit rien. Le pilote du DC-3 répond qu'ils voient une lumière rouge clignotante se dirigeant vers leur avion apparemment à très grande vitesse. Il indique que la position de la lumière est à la verticale des Mureaux, ce qui correspondait à la position de l'objet sur le radar.
Le pilote du DC 3 dut changer de cap pour éviter une collision qui lui semblait imminente, puis l'objet disparut à ses yeux. Pour la tour de contrôle, l'objet semblait maintenant être du côté du Bourget, ce dont ils informent le pilote du DC-3.
Le copilote, en se tournant vers ce côté, aperçoit de nouveau non seulement la mystérieuse lumière clignotante, mais bien l'objet lui-même, énorme et noir sur le fond du ciel. Lui et le Capitaine regardèrent l'OVNI pendant une demi-minute avant qu'il ne disparaisse. Dans son rapport, le Capitaine déclarait que l'objet qu'ils avaient vu ne portait aucune des lumières de navigation obligatoires.
Ce manège dura trois heures consécutives. Au dire des enquêteurs de l'aviation civile, les pilotes des divers appareils qui atterrirent ou décollèrent cette nuit-là à Orly après avoir vu la lumière clignotante, et parfois l'objet, manœuvrer autour d'eux à des vitesses folles, étaient blêmes de peur.
Le gouvernement français met alors tous les moyens en œuvre pour résoudre l’énigme du “fantôme d’Orly”. Mais les enquêteurs constatent rapidement que les outils de contrôle aérien fonctionnent parfaitement. Pour ce cas, la conclusion de l’enquête est floue. L’US Air Force s’est contentée de cocher la case correspondant à un phénomène astronomique, qui serait ici dû à la planète Vénus, tout en précisant que les données sont insuffisantes pour conclure.
Article du journal The News du 18/02/56
La traduction :
Paris a le nez en l’air pour l’objet volant
Paris, 18 fév. -- Un mystérieux objet volant, parfois planant stationnaire et parfois se déplaçant à environ 1,500 miles par heure, a été repéré par radar au-dessus de Paris la nuit passée, ont dit les officiels aujourd'hui.
Le (??) aérien était décrit comme aussi grand que n'importe quel avion connu. Il a également montré des lumières rouges.
Enregistré à deux Aéroports
L'objet a été enregistré sur des écrans de radar pendant quelques minutes autour de 23 heures aux aéroports d'Orly et du Bourget, des côtés opposés de Paris, ont dit les officiels de l'aéroport. Il n'a pas répondu aux appels radio de la tour de contrôle d'Orly.
Un pilote d'Air France, allant de Paris à Londres à 5,000 pieds, a repéré les lumières rouges de l'objet au-dessus de son avion avant qu'il ne disparaisse.

Article du journal Le Meridionnal du 19/02/56
Retour des soucoupes ?
Un engin mystérieux de grande taille de 2.400 km.-h
PARIS. -- Les radars d'Orly ont décelé l'autre nuit, sur leurs écrans, la présence au-dessus de la région parisienne, d'un engin qui n'a pu être identifié, et dont les dimensions, d'après la taille de l'écho reproduit sur l'écran radar, serait deux fois plus grandes que les avions commerciaux actuellement en service.
La tache qui est apparue sur le radar à 23 heures s'immobilisait par moment, laissant supposer qu'il s'agissait d'un appareil pouvant stationner dans l'espace: pendant ses déplacements les plus rapides, les techniciens ont calculé qu'il atteignait la vitesse de 2.400 km.-h.
Ces observations ont été confirmées par un pilote d'Air France qui, aux commandes d'un avion se dirigeant vers Londres, a aperçu un feu rouge clignotant au-dessus de lui et émis par l'engin signalé.
Volant sur son D.C. 3 à 1.300 mètres d'altitude, le pilote ayant été informé par le contrôle local d'Orly de la présence dans les parages d'un engin non identifié, constata en effet, alors qu'il se trouvait à la verticale des Mureaux, qu'une lumière rouge se dirigeant vers lui s'allumait et s'éteignait à quelques centaines de mètres au-dessus de son avion.
Changeant de cap pour éviter l'obstacle, il perdit de vue la lumière rouge, mais la retrouva quelques instants plus tard, après que le contrôle lui eut signal que l'objet mystérieux se dirigeait vers le Bourget. La lumière, une fois encore, apparut au-dessus du D.C. 3 avant de disparaître définitivement dans les nuages.
Les astronomes: un ballon sonde
L'observatoire de Paris, interrogé au sujet de "l'objet" aperçu au-dessus de l'aérodrome d'Orly, a déclaré que rien d'anormal n'avait été signalé au cours de l'autre nuit.
Les réserves les plus expresses sont formulées au sujet de "l'engin mystérieux", mais les astronomes signalent que des ballons - sondes américains, lâchés actuellement en Allemagne, peuvent atteindre des diamètres allant jusqu'à 30 mètres. Ces ballons volumineux sont transportés par des courants aériens, les "jet streams", particulièrement rapides et turbulents.
On fait cependant remarquer, dans les milieux aéronautiques, que l'énorme vitesse de "l'engin" (2.400 km.-h.) n'aurait pas pu être atteinte par un ballon.
De plus, ces ballons passent sur la France à une très haute altitude; or l'engin de samedi était relativement bas.

Article du journal New York Times du 20/02/56
La traduction :
MYSTERE DANS LE CIEL DE PARIS
Un objet non identifié, sur les radars, a volé à 1,500 Miles par heures
PARIS, 19 février -- les cercles d'aviation spéculaient aujourd'hui sur l'identité d'un objet étrange alternativement planant et volant à des vitesses au-dessus de 1.500 miles à l'heure, détecté dans la nuit de vendredi par les opérateurs de radar à l'aéroport international d'Orly.
L'objet a causé un "blip" sur l'écran de radar approximativement deux fois plus grand que celui des avions de lignes habituels, selon les techniciens. Il a semblé être à une altitude de 5.000 pieds et a été vu suivre les avions décollant ou atterrissant à Orly.
Une station de balise radio au Sud-Ouest de Paris a également rapporté l'objet mais ni le radar de l'aéroport du Bourget ni l'observatoire de Paris n'a rapporté le contact. Un porte-parole de l'observatoire a proposé que ce pourrait avoir été un ballon des Etats-Unis lâché en l'Allemagne et soufflé vers l'Ouest par les vents de "jet streams".

Article du journal L'express du 20/02/56
Un mystérieux engin dans le ciel de Paris repéré par le radar d’Orly
Un engin mystérieux, deux fois plus gros que le plus puissant avion de transport, a été détecté durant quatre heures dans la nuit de vendredi à samedi par le radar d'Orly. A la suite de cette apparition, des consignes de discrétion extrêmement rigoureuses ont été données au personnel de l'aérodrome. On a parlé maintenant de soucoupe volante, mais les spécialistes n'y croient pas, aucun objet de ce genre n'ayant jamais été observé par des astronomes.
Il s'agit soit d'un appareil secret d'observation, soit d'une image parasite due à des interférences incontrôlées, comparables dans les effets aux parasites qui contrarient les émissions radiophoniques.
3.600 kms à l'heure
C'est à 22 h. 50 qu'un agent de la navigation aérienne d'Orly remarqua sur son écran ce point anormal.
Il se déplaçait à une vitesse de 2.400 km heure, qui s'accrut même jusqu'à 3.600 km heure. La "chose" alla à la rencontre de l'avion d'Air France Paris-Londres. Son déplacement n'était aucunement prévu dans le trafic aérien nocturne civil ou militaire. Des appels par radio lui furent adressés en plusieurs langues. Il n'y répondit pas. Ce silence peut s'expliquer d'ailleurs par le fait que l'engin ne possédait peut-être pas d'instrument d'écoute branché sur les fréquences d'Orly.
Il changea plusieurs fois de direction. Il s'immobilisa, puis repartit. Repéré à la verticale du radio-phare de Gornetz-le-Châtel, près de Rambouillet, il survolait 10 secondes plus tard Boissy-St-Léger. Il avait donc parcouru 50 kilomètres en 30 secondes. Sa vitesse était alors de 3.600 km.-heure.
Le radar du Bourget n'a rien vu
Les observateurs ont remarqué qu'il s'intéressait particulièrement aux atterrissages et aux décollages des autres avions. Il les suivait généralement au départ d'Orly et du Bourget.
Le radar du Bourget n'a d'ailleurs rien enregistré. Les services officiels font le plus grand mystère autour de cette apparition et gardent un silence complet. L'observatoire de Paris n'a rien constaté dans le ciel.

Article du journal The New York Daily Telegraph du 20/02/56
La traduction :
Traquée
PARIS, Dimanche. -- Les fonctionnaires de l'aéroport d'Orly ont rapporté hier qu'un objet volant non identifié de vol avait été dépisté par radar.
Ils ont estimé la vitesse de l'objet qu'ils ont dépisté dans la nuit de vendredi à 1700 milles à l'heure.
Les fonctionnaires ont déclaré que l'objet - de deux fois la taille d'un avion commercial normal - s'est déplacé à cette vitesse entre de moments stationnaires au-dessus de Paris.
Les fonctionnaires de l'aéroport ont déclaré qu'ils n'ont aucune explication immédiate des rapports.

Article du journal Le Figaro du 21/02/56
A propos de l’apparition dans le ciel de Paris d’un mystérieux engin
« Le radar a fonctionné normalement » affirme-t-on à Orly
Nous avons relaté dans quelles circonstances les techniciens du radar d'Orly avaient constaté, dans la nuit de vendredi à samedi, la présence d'un engin mystérieux qui sillonna le ciel de Paris pendant quatre heures avant de disparaître.
Une information selon laquelle le radar qui repéra l'engin aurait été placé sous scellés a été démentie dans les milieux autorisés, Ceux-ci font remarquer que le radar constitue un système trop complexe et trop important pour être placé tous simplement sous scellés et qu'il serait insensé de mettre hors service celui d'Orly dont le fonctionnement n'a accusé rien d'anormal.
Ils confirment d'autre part, que le service de navigation aérienne d'Orly avait alerté vers minuit les services de la défense anti-aérienne du territoire.
Il y a donc lieu de se demander pourquoi le radar militaire de Meaux qui aurait pu observer cet engin pendant près de quatre heures, n'est pas entré en action. S'il avait secondé le radar d'Orly, le radar de Meaux aurait peut-être contribué dans une large mesure à éclairer ce mystère.

Article du journal Le Meridional du 21/02/56
« L’engin » d’Orly : mystère total
‘il ne s’agissait pas d’un ballon sonde’ déclare le pilote qui l’approche
PARIS. -- "Ce n'était sûrement pas un ballon sonde", a déclaré à la presse M. Michel Desavoye, le pilote d'Air France qui alerté par la tour de contrôle d'Orly, samedi dernier, aperçut dans le ciel parisien une lumière clignotant rouge dont l'origine reste mystérieuse.
Agé de 36 ans, M. Desavoye a navigué sur toutes les lignes du monde depuis cinq ans comme pilote d'Air France. Voici son récit:
"J'avais décollé d'Orly à 23 heures 55 à bord d'un DC-3 transportant du fret pour Londres. J'assure ce service quotidien aller et retour depuis un mois. Quelques minutes après le décollage, la tour de contrôle d'Orly me signalait un engin non identifié repéré par radar se dirigeant vers le Bourget, et qui devait se trouver sur ma route. M. Baupetuy, mon radio, et moi-même aperçûmes alors un peu sur notre droite et sensiblement à la même hauteur que nous un feu clignotant rouge. Nous étions à environ 1.500 mètres à la hauteur d'Orgival. Voulant éviter l'obstacle, je changeais de cap. Là, la lumière disparut alors brusquement. Je repris à nouveau ma route. Le radar m'annonça alors que "l'engin" était maintenant au-dessus de moi. Mais cette fois je ne vis rien.
"Je suis incapable de vous donner une explication de ce phénomène, ajoute M. Desavoye, mais je n'ai jamais rien vu de semblable. Tout ce que je puis vous affirmer, c'est qu'il ne s'agissait pas en tout cas d'un avion, car nous aurions vu ses feux de position. La nuit était très noire et je n'ai pu voir d'où venait cette lumière qui paraissait de toute façon deux fois plus grosse que ne le sont normalement les feux de position."
Rentré à Paris à 5 heures du matin, M. Desavoye fut interrogé par les techniciens radar d'Orly et un colonel de l'armée de l'air et confirma ses dires dans un rapport écrit.

Article du journal The New York Daily Telegraph du 22/02/56
La traduction :
La soucoupe fantôme mystifie Paris
Par United Press
Paris, 21 février, -- le gouvernement français a cherché aujourd'hui à résoudre le mystère du fantôme d'Orly, un colossal objet du genre soucoupe qui a tourbillonné à travers le radar de l'aéroport à vitesse supersonique vendredi dernier.
C'était la troisième fois en moins d'une an que le fantôme a été tracé sur carte par des écrans radar au terrain d'aviation très actif et international des abords de Paris. L'objet a été décrit comme ayant environ deux fois la taille du plus grand avion connu, s'est parfois déplacé à 2000 miles à l'heure environ, et a été stationnaire autour de l'aéroport pendant environ quatre heures.
Le mystère s'est encore épaissi quand un contrôle détaillé a révélé que l'équipement de radar était en excellente condition de fonctionnement.
Un pilote d'Air France a rapporté avoir repéré des lumières rouges clignotantes dans le secteur dans lequel le radar a placé le fantôme après son décollage pour Londres.